
« Speak white » ou suprémacisme anglo-saxon, du pareil au même !
Merci d’embarquer ! Le mouvement sociétal de solidarité « Je suis Henriette » ou « Je refuse de parler anglais au Québec ».
« Au Québec, une employée de Walmart qui refuse de parler anglais fait polémique (alors qu’elle a raison). (Marianne)
« Voici ce que serait la réponse de Walmart : Auprès du média québécois Noovo, la chaîne de supermarchés a rappelé que sa salariée (Henriette) avait agi de la bonne manière, puisque tous ses salariés sont « tenus de parler français avec les clients […]« tenus de parler français avec les clients […]
Et l’opinion publique s’est plutôt placée du côté d’Henriette que du client qui la filme sans son consentement, c’est également parce que tous ont en tête une expression qui résume bien l’ampleur du débat sur les langues dans ce pays multiculturel : « Speak white ! » Voulant dire littéralement « Parlez blanc », cette injonction a été lancée par des députés canadiens anglophones à un député canadien francophone à la Chambre des communes en 1889. Elle est depuis devenue un symbole du mépris de certains anglophones face à leurs compatriotes anglophones, et est même devenue un poème connu de tous, écrit en 1968 pour appeler à la libération de membre du Front de libération du Québec incarcéré. Qu’Henriette devienne un symbole ou non, elle a eu gain de cause. Vive le Français libre ? » (Extrait de Mariane)
À qui porter une plainte lorsque je suis témoin d’un comportement autre qu’Henriette :
- à vous même, le cas échéant,
- à l’employé qui passe à l’anglais,
- et au client non Henriette !
et à ceux et celles dont le français n’est pas la langue commune.
Pour la suite, consulter le Journal Français « Mariane » du 18 janvier
Source :
Jean-Paul Perreault
Spécialiste en aménagement linguistique